Programme ARGOS
Le programme ARGOS associe des projets universitaires structurants et innovants, intitulés ALPHA et BETA, qui sont initiés et coordonnés par ELFY. Ils permettront de contribuer au renforcement de la qualité de vie du patient et de la recherche scientifique, d’une part sur les émotions positives ressenties à l’évocation ou présence d’un animal et d’autre part sur le rôle de l’animal familier auprès de ses maîtresses et maîtres. Le responsable du programme ARGOS est M. Thémistoklis Apostolidis, Professeur des universités, Aix-Marseille Université.
ELFY œuvre pour établir des collaborations structurantes adéquates, conduisant à l’émergence d’une nouvelle modalité de soins supports dans la prise en charge du bien-être du patient et dans l’amélioration de son cadre de vie.
Des études scientifiques ont déjà été menées dans d’autres pays mais cette approche est nouvelle en France. Outre les actions dans la prise en compte du rôle de l’animal familier auprès de la personne suivi en cancérologie et menées par l’association, des études universitaires seraient faites afin de pouvoir à court terme apporter au niveau national cette qualité de vie améliorée à l’ensemble des soins supports.
Projet ALPHA
LE PROJET ALPHA a pour objectif de prendre en compte le mode de vie du possesseur d’animal de compagnie avec son animal dans son environnement.
Projet BÊTA
Le projet portera sur l’attachement pour son animal en tant qu’accompagnant de vie pour le patient.
Relation animal/humain
Selon les financements reçus, des stages de master 2 seront proposés. N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressés.
Projet ALPHA
L’objectif est de prendre en compte le mode de vie du patient dans un environnement adapté à son animal de compagnie.
LE PROJET ALPHA a pour objectif de prendre en compte le mode de vie du possesseur d’animal de compagnie avec son animal dans son environnement. Ceci avec le but de préserver la meilleure qualité de vie possible au patient. L’étude porte sur la place et le rôle de l’animal chez un « maître » souffrant et sur la possibilité d’envisager cette relation intime comme un soin support.
L’animal joue ici le rôle d’accompagnant des mauvais jours. Son rôle d’ami, de complice, de confident, de compagne de substitution ne portant pas de jugement, n’infantilisant pas, permet au patient de conserver un lien affectif apaisant. L’animal devient un palliatif aux difficultés quotidiennes, donne un sentiment de sécurité et un sens à l’existence sans poser d’exigences ni de limite (l’entourage décidant de ce que peut faire ou ne pas faire un malade bien souvent).
Avec son animal, l’être humain peut régresser et reprendre contact avec son enfant intérieur afin de se protéger des tensions que vit un malade suivi en pathologie lourde (stress, peur, souffrance…).
Les pathologies lourdes occupent une place particulière par l’importance des agressions physiques et psychologiques ressenties mais aussi par le malaise, la crainte et l’angoisse qu’elle génère. Cette étude portant sur les patients possesseurs d’animaux, sera menée par un groupe de chercheurs et d’étudiants en psychologie clinique et en psychologie sociale. Elle établira les enjeux de la relation humain/non-humain lorsque la maladie survient tels que la persistance du :
- sentiment d’utilité, attachement réciproque et responsabilité de vie
- restitution de l’identité de la personne qui redevient sujet désirant et dirige son attention sur l’animal au lieu de sur ses douleurs
- préoccupation du devenir de l’animal en cas de séparation ou décès
- impact de l’évocation de bons souvenirs liés à l’animal et désir de vivre pour en créer de nouveau
- substitut symbolique laissé à la famille après la mort, l’animal peut accompagner les différents stades de mourir en tant que médiateur des paroles autour de la mort et passeur d’un héritage affectif et symbolique.
En effet, l’établissement de relations privilégiées avec les animaux sécurise le patient par leur simplicité et leur stabilité dans le temps.
L’objectif est de questionner le rôle de l’animal en tant que vecteur d’émotions positives pour les malades et de sa fonction thérapeutique chez les sujets en thérapies lourdes. Outre la quantité de vie, la qualité de vie est ici prise en compte à travers la relation particulière qui se crée entre un animal familier et son possesseur.
Le lien avec son animal favorise une meilleure qualité de vie en lui apportant réconfort, en soulageant ses émotions et en lui évitant l’isolement en devenant substitut de la famille. Le patient mettant bien souvent de la distance avec les siens pour les préserver et pour préparer son absence définitive après sa mort.
Projet BÊTA
Le projet portera sur l’attachement pour son animal en tant qu’accompagnant de vie pour le patient.
LE PROJET BETA permettra de proposer des solutions d’accompagnement au niveau local (échange de bonnes pratiques entre soignants), au niveau régional (transfert de compétences), au niveau national (constitution d’une plate-forme de fonds documentaires et d’actions menées), en mobilisant les forces vives et les acteurs-clés du territoire.
En particulier, Le projet BETA va aider à mettre en place la prise en compte du rôle de l’animal familier auprès des patients, avec l’objectif de contribuer à améliorer la qualité de vie des patients et l’accompagnement des soignants face à ce nouveau paramètre en prendre en compte dans les soins à domicile et les étapes de deuil de son animal familier qui impactent le patient quand elles surviennent.
PLUSIEURS NIVEAUX D’INTERVENTION
De plus, le PROJET BETA permettra de proposer des solutions d’accompagnement au niveau local (échange de bonnes pratiques entre soignants), au niveau régional (transfert de compétences), au niveau national (constitution d’une plate-forme de fonds documentaires et d’actions menées), en mobilisant les forces vives et les acteurs-clés du territoire.
L’animal est un puissant anti-stress. A son contact, la dopamine est libérée, que ce soit par un contact physique (câlins, ronronnements) ou visuel (vidéos addictives montrant des pitreries animales). L’étude devra quantifier et qualifier l’apport d’émotions positives lorsque cette relation intime se continue à tout stade du cancer.
POSSIBILITÉ D’UN PARTENARIAT DE SOINS ENTRE ANIMAL-PATIENT-SOIGNANT
Pour assurer la meilleure qualité de vie possible du patient, l’étude prend en compte face à la souffrance psychique le soutien apporté par l’animal et ce quelque soit le stade de la maladie. Cependant, la gestion de l’animal est source de stress et de tension familiale bien souvent, la structure a pour but de retirer ces indicateurs de l’étude. Si soigner c’est prendre soin, l’animal peut être pris en tant qu’« agissant guérisseur » et doit rester présent dans la relation malgré les hospitalisations.
Projet ALPHA
L’objectif est de prendre en compte le mode de vie du patient dans un environnement adapté à son animal de compagnie.
LE PROJET ALPHA a pour objectif de prendre en compte le mode de vie du possesseur d’animal de compagnie avec son animal dans son environnement. Ceci avec le but de préserver la meilleure qualité de vie possible au patient. L’étude porte sur la place et le rôle de l’animal chez un « maître » souffrant et sur la possibilité d’envisager cette relation intime comme un soin support.
L’animal joue ici le rôle d’accompagnant des mauvais jours. Son rôle d’ami, de complice, de confident, de compagne de substitution ne portant pas de jugement, n’infantilisant pas, permet au patient de conserver un lien affectif apaisant. L’animal devient un palliatif aux difficultés quotidiennes, donne un sentiment de sécurité et un sens à l’existence sans poser d’exigences ni de limite (l’entourage décidant de ce que peut faire ou ne pas faire un malade bien souvent).
Avec son animal, l’être humain peut régresser et reprendre contact avec son enfant intérieur afin de se protéger des tensions que vit un malade suivi en pathologie lourde (stress, peur, souffrance…).
Les pathologies lourdes occupent une place particulière par l’importance des agressions physiques et psychologiques ressenties mais aussi par le malaise, la crainte et l’angoisse qu’elle génère. Cette étude portant sur les patients possesseurs d’animaux, sera menée par un groupe de chercheurs et d’étudiants en psychologie clinique et en psychologie sociale. Elle établira les enjeux de la relation humain/non-humain lorsque la maladie survient tels que la persistance du :
- sentiment d’utilité, attachement réciproque et responsabilité de vie
- restitution de l’identité de la personne qui redevient sujet désirant et dirige son attention sur l’animal au lieu de sur ses douleurs
- préoccupation du devenir de l’animal en cas de séparation ou décès
- impact de l’évocation de bons souvenirs liés à l’animal et désir de vivre pour en créer de nouveau
- substitut symbolique laissé à la famille après la mort, l’animal peut accompagner les différents stades de mourir en tant que médiateur des paroles autour de la mort et passeur d’un héritage affectif et symbolique.
En effet, l’établissement de relations privilégiées avec les animaux sécurise le patient par leur simplicité et leur stabilité dans le temps.
L’objectif est de questionner le rôle de l’animal en tant que vecteur d’émotions positives pour les malades et de sa fonction thérapeutique chez les sujets en thérapies lourdes. Outre la quantité de vie, la qualité de vie est ici prise en compte à travers la relation particulière qui se crée entre un animal familier et son possesseur.
Le lien avec son animal favorise une meilleure qualité de vie en lui apportant réconfort, en soulageant ses émotions et en lui évitant l’isolement en devenant substitut de la famille. Le patient mettant bien souvent de la distance avec les siens pour les préserver et pour préparer son absence définitive après sa mort.